...Commençons la visite... Le château de Pesteils, forteresse bâtie dés le XIIIe siècle, Perché sur son roc escarpé, à 750m d’altitude, l'ancienne forteresse de Polminhac domine fièrement la vallée de Cère |
Le DonjonDe l'ancienne forteresse médiévale subsiste le donjon, tour rectangulaire de quarante mètres de haut qui comporte cinq étages desservis par un escalier à vis logé dans l'épaisseur du mur. Enrichissant la salle voutée du deuxième étage, des peintures murales du XVe siècle ; " les quatre héros de l'Antiquité" ornent le mur nord, sur le mur ouest " le maître et son élève". Une restauration effectuée en 2006 a redonné à cet ensemble toute son harmonie. Cette restauration a été récompensée en 2007 par "le Prix Sotheby's".
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Les assauts, les sièges, les luttes religieuses ont pris fin. La forteresse se transforme alors en résidence d’agrément.
Au XVIIe siècle, des plafonds peints font leur apparition dans les chambres, leur apportant couleurs riches et chatoyantes. Mais il faudra attendre la fin du XIXe pour que cette forteresse obtienne l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui. Désormais, de remarquables tapisseries, tableaux et meubles mettent en valeur cet ensemble.
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Les cuisines du château de Pesteils sont un lieu spectaculaire. Lors de leur construction en 1900, le marquis de Miramon y a prêté le plus grand intérêt. Il s’agit de cuisines typiquement auvergnates avec leur « cantou », leurs coffres à sel disposés de part et d’autre du foyer, leurs landiers, leurs boufadous et leurs souillardes avec une belle pierre d’évier. Ces lieux datent certes du début du XXe siècle, mais la modernité et la fonctionnalité étaient déjà deux éléments très importants à cette époque ; en témoignent encore aujourd’hui la cuisinière à charbon qui produisait de l’eau chaude sanitaire, la batterie de cuisine en cuivre et les moules à gâteau et à sorbet. Ces cuisines fourmillent donc d’une myriade d’objets culinaires tous plus utiles et insolites les uns que les autres. |
"L'éternel retour", pour revivre l'oeuvre et l'époquePièce dans le Château reprenant une série de lettres, photos, affiches Jean Marais et Madeleine Sologne y incarnent avec brio la légende de " Tristan et Yseult ". Leur histoire illustre la force irrésistible de la passion amoureuse, symbolisée par le philtre d'amour qui lui fait braver l'ordre social. |
De remarquables jardins, dessinés à la fin du XIXe siècle, s'étalent au pied du donjon. Ils offrent un panorama magnifique sur les monts du Cantal et la Vallée de la Cère.
Les parterres créés il y a plus d'un siècle viennent d'être redessinés en un jardin en topiaires plus actuel. En contrebas, les terrasses fortifiées offrent un espace beaucoup plus vaste. À l'extérieur de l'enceinte des fossés, vous découvrirez un parc paysager réalisé en 1902 par François-Marie TREYVE : parmi quelques curiosités botaniques, chacun aura la possibilité de se détendre et de rêver en toute liberté.